soi même 27 juillet 2017 02:41

@izarn, tous heureusements ne sont pas Stalinien comme toi, je suis en train de lire Contre tout Espoir de Nadejda Mandelstran, je vous conseille fortement de le lire, car dans ce témoignage de cette époque ce qui est édifiant, et peut de valeur que l’on accorde à la vie humain en URSS, vous parlez de famine, vous mentez ( il s’agissait d’une autre famine, non volontaire. Les koulaks (propriétaires terriens au début de l’URSS) sont de plus à l’origine des famines, par refus d’alimenter les villes ouvrières ) c’est l’armée rouge de Trotski qui est responsable des famines en isolent les régions qui ne voulaient pas être dépossédées de leurs biens .

Les premiers camps de concentration de l’histoire, la mort le plus souvent comme seule issue


Dès les premiers mois de 1918, Trotski avait recommandé l’enfermement d’otages dans des camps de concentration, que Lénine réalisa le 9 août 1918 pour des paysans, des prêtres, des gardes blancs et autres éléments douteux (Oeuvres complètes, vol. 511 p. 143).

N’oublions pas la « militarisation du travail » que Trotski recommanda au IXème congrès (mars 1921) : le travailleur doit obéir, tel un soldat, à l’État ouvrier. Cela signifie l’interdiction des grèves assimilées à une désertion en temps de guerre, la subordination complète des syndicats dont le rôle se borne à mettre en oeuvre la politique productiviste, l’interdiction pour les ouvriers de quitter leur poste de travail. Il est écrit dans la Pravda du 12 février 1920 : "La meilleure place, pour un gréviste, ce moustique jaune et nuisible, c’est le camp de concentration."

Contrairement à la tragédie qui, depuis Sophocle et Euripide, repose sur la terreur et la pitié, la Révolution, c’est la terreur sans la pitié. Ce qui explique le nombre de ses victimes dans le monde entier, évalué par une équipe de six historiens, pour la plupart anciens militants communistes, entre 80 et 100 millions (Le livre noir du communisme, Robert Laffont 1997).
Ce ne sont pas des chiffres lancés au hasard, ils s’appuient sur les archives de l’U.R.S.S. On y lit, par exemple, que des ordres avaient été donnés le 23 octobre 1919, pour la destruction de villages dans le cadre de la lutte contre la paysannerie et l’élimination des cosaques du Don et du Kouban en tant que groupe social. Trois semaines plus tard, un rapport décrivait le déroulement des opérations : "Kalinovskaïa, bourg entièrement brûlé, toute la population (4.220) déportée ou expulsée ; Ermolovskaïa : nettoyée de tous ses habitants (3.218) ; Romanovskaïa : déportés 1.600, reste à déporter 1.661..." et cela continue... tant de villages anéantis !... Tel est le vrai visage du Trotskisme dont se réclament nos braves et ignorants intellectuels qui n’ont jamais fait l’effort de s’informer.

Ce ne sont pourtant pas les témoignages qui manquent. L’historien français Stéphane Courtois, communiste repenti, dénonce "l’incurable naïveté du révo1utionnaire qui s’imagine, grâce à sa dialectique, favoriser l’émergence d’une société plus juste et plus humaine en employant des méthodes criminelles."

L’historien ex-soviétique Volkogonov estime de même que Lénine et Trotski avaient cru que la dictature, par eux instituée, serait capable d’apporter au peuple le bonheur... ni l’un ni l’autre ne comprenaient que le danger, pour le régime, pour eux-mêmes et pour l’avenir, résidait dans le système lui-même, le système qu’ils avaient conçu."
En effet, le régime soviétique est le seul au monde à s’être autodétruit sans effusion de sang. Ses adversaires n’ont même pas cherché à se venger de leurs bourreaux. L’aspiration à la paix civile et à la liberté a été plus forte que l’esprit de revanche et même l’esprit de justice.

Ce qui permet à d’anciens bourreaux et à leurs complices de parader sans vergogne sur les scènes publiques et de bombarder leurs anciennes victimes de leçons de morale.


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