jjwaDal jjwaDal 26 juillet 2017 12:00

@MagicBuster

L’Allemagne est déjà un pays qui a troqué une monnaie forte contre une monnaie sous-évaluée (l’euro) ce qui lui a permis de dégager des excédents commerciaux énormes au détriment de ses partenaires. Quand au sein d’une même zone l’un s’enrichit et le voisin s’appauvrit, cela équivaut à lui exporter son chômage et sa pauvreté. Elle a même surenchérit en faisant du dumping social, minimas sociaux, salaire minimum, emplois précaires. Imaginez chez nous l’Alsace avec un smic inférieur au reste de la France et étonnez-vous que pour rester compétitive la France vise également ses minimas sociaux et son salaire minimum. Cette « course à la pauvreté » ce sont eux qui l’ont déclenchée.Par ailleurs elle a transféré une partie de ses coûts de production (donc de son travail) en Europe centrale où les salaires minimaux sont voisins des chinois. Reste à apposer le tampon « made in Germany » et tant pis si le travail manque en Allemagne et tant pis si c’est une concurrence déloyale à la production française par ex..
En faisant pression sur sa population en matière de revenus, l’Allemagne déprime toute la consommation de la zone euro quand celle-ci est le moteur de la croissance économique. Elle est la championne du moins-disant social et du chacun pour soi. Illustration récente avec l’accueil de très nombreux réfugiés économiques venant de pays comme l’éthiopie sans consultation aucune de ses voisins. La Grèce et l’Italie qui se sont vus obligés d’accueillir des réfugiés syriens en pagaille avec des finances dans le rouge aurait volontiers transférés ces réfugiés en Allemagne, mais la question ne s’est nullement posé. Non seulement le « chacun pour soi » règne en Allemagne mais au sein de la CE...
Quand de plus en plus de retraités allemands vont se faire soigner ou héberger en europe centrale, que la population se laisse « crever » (taux de natalité dans les chaussettes) et qu’ayant multiplié les petits boulots (par manque de temps pleins) elle ouvre les bras à la main-d’oeuvre étrangère, cela dépeint un tableau consistant.
Pas celui d’un modèle à reproduire. L’Allemagne se suicide sous nos yeux en dépit de son gros compte en banque (assez virtuel d’ailleurs vu l’exposition de la Bundesbank).


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