Aristide Aristide 31 juillet 2017 19:59

@rosemar


Si les constructeurs faisaient des voitures plus solides, les réparations seraient moins nombreuses...

Vous êtes sèrieuse ? Les voitures du bon vieux temps soufraient de pannes récurrentes, d’une fiabilité douteuse, des cercueils roulants au moindre choc à plus de 60 km/h, enfin ... Des voitures qui dépassaient les 100.000 km étaient des épaves ou exigeait un entretien des plus onéreux. 

Les progrès de l’automobile ont été énormes en terme de fiabilité, de sécurité, de longévité. Bien sur toute médaille à son revers et la « numérisation » a rendu l’entretien plus difficile à celui qui n’est pas équipé. 

Un exemple de progrès, le kilométrage entre deux vidanges a été multiplié par trois ou quatre, des équipements d’usure, freins, plaquettes, ... sont changeables dans des centres autos à des forfaits peu chers.

Mais bon, un autre exemple de progrès ? Tous les véhicules sont équipés d’une connexion OBDII, cette connexion permet de connecter un appareil de diagnostic qui vous délivre les causes de dysfonctionnement, les performances de votre moteur, ... Vous allez croire qu’il faut dépenser des milliers d’euros pour disposer d’un équipement, et ben vous avez des connecteurs et logiciels pour quelques dizaines d’euros. Avec cela, l’électronique très décriée devient une aide pour ne pas se faire enfler par un garagiste incompétent, cela existe mais bon ... 

La sécurité passive air-bags, ceintures, caisse déformable, ... n’a jamais été aussi efficace.

Enfin, essayez d’étayer vos affirmations. Si vous voulez une preuve imparable, c’est l’allongement des durées de garanties et l’apparition des contrats d’allongement de ces mêmes garanties à des conditions de plus en plus économiques. Ce qui est la preuve de l’amélioration de la fiabilité. Les constructeurs ne prendraient pas le risque d’assumer des pannes. Certains constructeurs vont jusqu’à 7 ans de garantie.

PS : un mot sur l’obsolescence programmée, elle est souvent confondue avec le désir irrépressible d’être au dernier cri, l’équipement remplacé est presque toujours opérationnel, et c’est simplement le sentiment qu’il est dépassé qui fait qu’il apparaît obsolète. Le client justifiant par ce fait le remplacement d’un équipement parfaitement opérationnel et se dédouanant de son choix en le faisant passer pour une obligation ...



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