Decouz 3 août 2017 11:18

On retrouve des idées analogues chez Jacques Soustelle qui a vécu chez certains peuples indiens d’Amérique centrale et étudié leurs caractéristiques.
Il nie l’idée d’un progrès absolu, il y a eu maintes civilisations qui ont disparu après avoir connu un grand développement intellectuel, qui ont développé tel ou tel aspect, telle société a pu ignorer le métal et pourtant développer une architecture élaborée, le seul aspect technologique n’est
Il considère que chacune a une vision propre, qui ne doit pas être rejetée au nom d« une supériorité supposée de la civilisation occidentale moderne.
Sur le plan des individus, il n’y a pas »des sauvages« indistinctement, il y a autant de caractères individuels chez eux que chez nous. Il y a autant d »intelligence dans l’adaptation à leur environnement particulier.
Il nie, pour les sociétés humaines la différence histoire/préhistoire, toute société humaine a une histoire, les traces n« en subsistent pas toujours d »une manière évidente (toutes les sociétés n« ont pas construit des bâtiments en pierre).
Je ne pense pas que Soustelle qui a joué un rôle important auprès de De Gaulle avant de s’opposer à lui sur l’Algérie voulait brader sa civilisation de naissance. Il s’agissait plutôt d’enrichir le regard sur l’humanité, non pas en opposant les civilisations mais en montrant leur complémentarité.
L’écrivain Le Clezio dans »Le rêve mexicain« , s’interroge sur ce qu’aurait pu apporter à l’humanité cette civilisation si elle n’avait pas été détruite après l »invasion espagnole.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe