Bonsoir,
oser ainsi narguer le peuple que l’on trompe ... mais Monsieur relisez Ruy Blas et voici ce qu’il vous répond par quelques vers légèrement transformé quant aux lieux !
"Car la France se meurt, car la France s’éteint,
Ton globe qui brillait dans ta droite profonde
Soleil éblouissant qui faisait croire au monde,
Que le jour désormais se levait à Paris,
Maintenant, astre mort, dans l’ombre s’amoindrit,
Lune aux trois quarts rongés et qui décroit encore,
Et que d’un autre peuple effacera l’aurore !
Hélas ton héritage est en proie aux vendeurs.
Tes rayons ils en font des piastres : Tes splendeurs,
On les souille ! Ô géant ! Se peut-il que tu dormes ?
On vend ton spectre au poids ! Un tas de nains difformes
Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi ;
Et l’aigle impérial, qui jadis, sous ta loi,
Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme,
Cuit, pauvre oiseau plumé dans leur marmite infâme «
Ces vers ont été écrits à la plume, et pas à l’ordinateur, par un sénateur français à vie !
Dans le temps où au moins un parlementaire avait le sens de l’honneur !
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