baldis30 10 août 2017 22:40

Bonsoir,

oser ainsi narguer le peuple que l’on trompe ... mais Monsieur relisez Ruy Blas et voici ce qu’il vous répond par quelques vers légèrement transformé quant aux lieux !

"Car la France se meurt, car la France s’éteint,

Ton globe qui brillait dans ta droite profonde

Soleil éblouissant qui faisait croire au monde,

Que le jour désormais se levait à Paris,

Maintenant, astre mort, dans l’ombre s’amoindrit,

Lune aux trois quarts rongés et qui décroit encore,

Et que d’un autre peuple effacera l’aurore !

Hélas ton héritage est en proie aux vendeurs.

Tes rayons ils en font des piastres : Tes splendeurs,

On les souille ! Ô géant ! Se peut-il que tu dormes ?

On vend ton spectre au poids ! Un tas de nains difformes

Se taillent des pourpoints dans ton manteau de roi ;

Et l’aigle impérial, qui jadis, sous ta loi,

Couvrait le monde entier de tonnerre et de flamme,

Cuit, pauvre oiseau plumé dans leur marmite infâme «  

Ces vers ont été écrits à la plume, et pas à l’ordinateur, par un sénateur français à vie !

 Dans le temps où au moins un parlementaire avait le sens de l’honneur !


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