Elliot Elliot 22 août 2017 12:33

On lit rarement un texte d’une aussi belle facture littéraire sur Agoravox qui devient parfois également une autre cour des Miracles où des journalistes amateurs viennent nous assommer en rafale de leurs états d’âme acrimonieux que certains ne savent même pas exprimer en français correct. 

Il y a des sujets qui reviennent comme des litanies où chacun pose son diagnostic qui est en général celui qui est le plus susceptible de leur valoir l’adhésion des lecteurs, ce qui n’est pas nécessairement toujours le cas tant parfois ce qui est excessif devient insignifiant . 

En général ces pourfendeurs de moulins à vent, adeptes des généralisations rapides, poursuivent des objectifs peu en rapport avec l’humanisme.

La grandeur de la démocratie ( et donc des modérateurs du site ) consiste à les laisser s’exprimer et leur bassesse à eux consiste à vouloir interdire toute parole qui ne va pas dans le sens de leurs préventions calculées.

Vous avez choisi d’exprimer la vie, non pas sa grandeur ni ses triomphes, non pas les vainqueurs de la compétition mais les éclopés, ceux qui n’ont pas su ou pas pu s’insérer dans le moule et qui se trouvent pour certains les piètres excuses que leur servent à foison certains politiciens, premiers responsables de leur état de déréliction.

Le misérable méprise volontiers plus misérable que lui.

Qu’importe au fond si la scène de vie que vous dépeignez est un kaléidoscope concentrant des images recueillies dans différents sites de vie ou s’il est le reflet d’un seul estaminet, le récit sonne juste et appelle plutôt que le dégoût ou la répulsion la sympathie pour ces naufragés de la vie qui traînent tous une histoire misérable, qui ont succombé aux aléas d’une existence qui était pour la plupart d’entre eux inscrite de toute manière dès le départ sous de mauvais auspices.

Un grand merci et mes félicitations. 


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe