lisca lisca 23 août 2017 20:18

Il y a en effet beaucoup d’écrivains candidats à l’édition papier. Ceux qui sont choisis le sont pour des raisons commerciales. L’impératif un est qu’il faut vendre, et l’impératif deux pour les grandes maisons d’édition (qui font du chiffre) c’est le politiquement correct.
Il FAUT raconter des trucs qu’on veut que vous racontiez. Dans les années 90, il avait été décidé que les bonnes femmes raconteraient leurs histoires d’alcôve en long, en large et en travers, n’épargnant au lecteur aucun pénible détail, et ne montrant aucun naturel, à part la peau. Par exemple. Les bonshommes aussi d’ailleurs, mais eux, on a l’habitude.
Ensuite, un comité de lecture d’une GME (grande maison d’édition) est composée de gens pas littéraires souvent, une concierge par exemple (dans un but commercial, toujours). Seule une personne décide (politiquement correcte évidemment) quand il choisir ’un bouquin parmi ceux qu’auraient lu les autres (mais pourquoi le feraient-ils ? ils sont payés autant en ne le lisant pas).
Un auteur qui envoie son roman par la poste perd son timbre : il n’est jamais publié. Il peut même donner ses idées au directeur du comité de lecture, qui fera réécrire son roman par un type connu, ou même par un nègre d’une personne connue.
Cette personne sera de préférence jeune et présentable physiquement ; apte à dire des choses convenues sur les plateaux.
Le danger étant qu’elle ennuie tout le monde, on laisse passer parfois des auteurs plus sulfureux, mais pas trop, uniquement sur relations.
La seule solution est donc bien celle de Nabum : l’auto-édition, qui peut ne pas être très onéreuse.


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