Aristide Aristide 26 août 2017 12:11

Une activité somme toute très traditionnelle si ce n’est que le diable de bonhomme a souhaité faire de ses produits une référence gastronomique. La transformation des poissons est ici, élevée au rang d’art culinaire avec une grande variété de déclinaisons toutes plus succulentes les unes que les autres. 


Ce qui est étonnant c’est cette propension à idéaliser les traditions au point d’ignorer la réalité de la pisciculture actuelle.

La pisciculture de truites transforme tous les déchets des industries alimentaires à base de poison de mer, entrailles, arêtes, poissons impropres à la consommation humaine, chairs, ... en savoureux aliment pour poisson d’eau douce.

Ces animaux vivent dans un environnement concentrationnaire qui pose de vrais problèmes tels que la concentration de produits toxiques présents à faible dose dans les eaux mais qui sont concentrés dans les chairs de ces poissons. Il faut ajouter l’utilisation de divers « médicaments » indispensables pour tenir en « bonne santé » de telles populations de poissons en si peu d’espace.

L’absence de « label » sur tous ces produits succulents est la démonstration de la difficulté de la profession à faire passer un produit purement industriel pour une production artisanale et traditionnelle. Les mêmes difficultés existent sur les huîtres par la concentration des producteurs de naissains, l’hyper spécialisation des espèces, ... et les techniques de grossissement contestables.





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