Zolko Zolko 2 septembre 2017 11:55

Il y a un malentendu sur cette notion de travailleur détaché : j’ai été travaileur détaché apr mon entreprise en Allemagne pour 2 ans, avec salaire et traitements selon le pays d’origine, c.a.d. La France. Il s’agissait de faire avancer un projet qu’on avait en commun, et la meilleure solution était d’y envoyer un travailleur d’ici. Mais comme le projet était déstiné à durer 2 ans, la personne envoyée allait revenir et ré-intégrer son poste ici. Donc : détachement.
 
Alors, vous allez me dire, qu’entre la France et l’Allemagne les salaires sont similaires, et donc que c’est honnête. Et si c’est une entreprise Espagnole, c’est toujours honête ? Ou Portugaise ? Ou Albanaise ? Où est la limite ? Un voisin a été travailleur détaché au Koweit !
 
Cette notion de travailleur détaché est donc parfaitement logique, et elle a toujours existé (par exemple Napoléon en Amérique !). La discussion porte sur les conditions, par sur le concept.
 
Et là, la directive Molière serait une défense bien plus efficace : pour travailler en France, un travailleur détaché doit parler Français, pour être capable de comprendre les directives de sécurité. PAF ! Car un travailleur Hongrois qui sait parler Français ne va pas accepter de travailler pour une misère, ça s’équilibrera donc tout seul. Un jour, j’ai fait appel à un transporteur, et c’est un chauffeur Polonais qui est venu : il comprenait rien à ce que je lui demandais. Ça, ce n’est pas acceptable.
 
La solution pourrait donc être : pour avoir les acquis d’un travailleur détaché, il faut présenter un test de Français (genre TOEFLE Anglais). Simple et efficace.


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