Il ne suffit pas de se revendiquer chrétien, encore faut-il s’inspirer de ses valeurs, les respecter et veiller à ne commettre aucun acte qui leur contrevienne.
Et mesurés à cet aune, ils sont fort peu nombreux ceux qui portent haut le prestige du christianisme ou du catholicisme. 

Les institutions religieuses ont trouvé la parade idéale pour maintenir un semblant de cohésion dans un corps social qui fonctionne plus par habitude que par conviction : la confession qui donne droit au pardon et ouvre le droit de recommencer.

Le vrai Chrétien est accueillant pour l’étranger mais ceux qui se revendiquent lourdement de cette identité pour fermer la porte et se couper de toute forme de solidarité sont de manière incommensurable bien plus nombreux.

Alors ce catholicisme n’est trop souvent qu’un banal fait culturel sans profondeur qui n’a aucune leçon à donner mais devrait plutôt être prêt à en recevoir.

Je ferais volontiers mienne cette sentence attribuée au Mahatma Gandhi : « Sans doute serais-je chrétien si les chrétiens l’étaient 24 heures par jour »