Durand Durand 12 septembre 2017 14:49

 


Sur ce lien concernant Paul d’Estournelles de Constant, http://laurent.barcelo.over-blog.com/page-4193479.html, allez au paragraphe « EUROPÉISME ET INTERNATIONALISME : CONTRADICTION OU COMPLÉMENTARITÉ ? »

« Au gré des voyages qu’il entreprend pour défendre les conclusions de la Conférence de la paix réunie à La Haye en 1899, Paul d’Estournelles de Constant découvre qu’il existe aussi des « bonnes volontés » dans ces pays dont il craint les aspirations hégémoniques. Dès lors, sa perception d’une union européenne, d’abord motivée par un réflexe de défense face à l’avènement de nouveaux acteurs sur le devant de la scène internationale et à l’amorce d’un transfert des centres géopolitiques de la planète, évolue. L’accueil chaleureux réservé outre-Atlantique, par le président Roosevelt lui-même, à son action, l’amène à rêver d’une « entente cordiale » entre l’Europe et les États-Unis. Dès 1902 et son premier voyage sur le sol américain, la montée en puissance des États-Unis n’est plus présentée comme un mal mais comme un remède.
Dorénavant, l’union européenne telle que d’Estournelles de Constant la désire, ne doit pas être comprise comme un but mais comme une étape. Il s’agit désormais de créer sur le sol européen un interlocuteur de la taille des États-Unis d’Amérique, susceptible de sceller avec eux l’entente capable de résister à la montée en puissance de nations extra-européennes. »

La dernière phrase ne révèle-t-elle pas une conception du choc des civilisations dénoncé par sri Aurobindo et d’autres ?

Vous remarquerez également que son action en faveur des États Unis d’Europe est approuvée par Théodore Roosevelt, le Président américain et cela dès 1902, comme le furent celles de Jean Monnet et Robert Schuman par Frank Delano Roosevelt, Harry S. Truman et Eisenhower...


Sur ce même lien :

« En 1910, il prend la responsabilité du premier mandat de président du centre européen de la fondation Carnegie endowment for international peace et parraine à ce titre, en 1913, la mission Carnegie dans les Balkans. »

Là, je vous laisse chercher seuls..., c’est gratiné !




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