Analis 15 septembre 2017 12:33

@Jeussey de Sourcesûre

Vous oubliez l’inénarrable Boris Nikolaïevitch Eltsine, président de la Fédération de Russie de 1991 à 1999 et copain comme cochon avec Bill Clinton qui le téléguidait comme une marionnette !

......

Les conséquences de son alcoolisme l’ont contraint à démissionner le 31 décembre 1999. Vladimir Poutine, qu’il a nommé président du gouvernement quelques mois auparavant, lui a succédé au Kremlin et là, les choses ont commencé à changer. Mais, tant que Poutine n’a pas œuvré d’un manière patente au retour de la souveraineté de son pays, les relations entre les Etats-Unis et la Russie étaient bonnes.

Ce n’est pas exact : lorsque Poutine est devenu président, les relations entre USA et Russie avaient déjà commencé à se dégrader depuis deux ans. Eltsine avait sérieusement infléchi son attitude envers les USA, pour une raison très simple : il était confronté à la réalité incontournable de l’activisme étatsunien anti-russe, en Géorgie et Asie Centrale comme en Serbie, et avait fini par se rendre compte que on attitude très amicale envers les USA n’était pas payée de retour. On se souvient de sa sortie bruyante en 1999, au plus fort de l’intervention de l’OTAN contre la Serbie, lorsqu’il rappelait que la Russie était un grand pays qui disposait de l’arme nucléaire. Sortie qui marquait combien il était excédé par les politiques occidentales et leur dédain envers la Russie.

Donc, si Eltsine a fait beaucoup de mal à la Russie par son suivisme pro-étatsunien, ce n’était pas dans le but de complaire à ces derniers, mais de conserver à la Russie sa place et de l’intégrer à un monde ouvert. Avant de se rendre compte que ce n’était pas possible avec les impérialistes qu’il avait en face.


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