@Massada
L’intérêt est justement dans les longueurs, comme chez Tarkovski ou les derniers Visconti. En général, les cinéastes âgés ont besoin de rester encore un peu , alors ils étirent les scènes et les plans, et Lynch l’a fait à sa manière avec sa matière... La première scène avec Audrey Horne dans la partie 12, c’était quelque part un peu du « Gertrud » (Dreyer) avec de l’humour à la Andy Kaufman. C’était énervant, mais c’était drôle.
Je n’ai pas compris la fin, honnêtement, en fait, je crois que je n’ai pas envie de la comprendre. Au premier degré, c’était un retour dans le temps ou un passage dans une autre dimension, mais ce serait trop simple et légèrement fainéant d’un point de vue scénario. Je préfère en retenir le caractère inachevé, décevant, informe... Et les longueurs...