Garibaldi2 24 septembre 2017 10:02

@wesson

Je pense que vous n’avez pas très bien compris.

Le RSI est géré par ses assurés, c’est eux qui élisent le conseil d’administration de la caisse de base à laquelle ils sont affiliés. Ces conseils d’administration élisent à leur tour le conseil d’administration de la caisse nationale. On ne peut pas faire plus démocratique. Dans le cadre de la législation ce C.A. national décide, par exemple, comment va être constitué le bas de laine du RSI qui garanti les prestations à venir du régime complémentaire. Ce n’est donc pas un C.A potiche.

Les cotisations définitive sont calculées quand le chiffre d’affaires de l’année N est connu. Donc, avant, ce sont des appels de provisions qui sont calculés en fonction des chiffres d’affaires précédents.

Les personnels ne peuvent pas, en même temps, pallier aux bugs des applications développées par des prestataires, calculer à la main les montants des pensions AVANT de les introduire dans le système informatique (!), et répondre aux questions des assurés qui arrivent souvent avec des dossiers qui ont été pourris par les bugs.

Avant le RSI c’était la Canam qui gérait la couverture maladie. La Canam a fusionné avec 2 organismes (AVA+Organic) pour créer le RSI. Avant cette fusion personne ne se plaignait de délais trop longs. Ils étaient raisonnables.

Les caisses de sécurité sociale et les URSSAF sont des organismes de DROIT PRIVÉ CHARGÉS D’UNE MISSION DE SERVICE PUBLIC.

La comptabilité du RSI est de la comptabilité publique. A ce titre, les ministère de tutelle, l’ACOSS, la cour des comptes peuvent la contrôler

Avant la fusion, AVA, Organic, CANAM, n’avaient pas des frais de fonctionnement particulièrement élevés, ce n’est que depuis la fusion que ces frais ont explosé.

Le RSI était en cours de restructuration en divisant le nombre de ses caisses de base par 3. Vous réalisez combien va coûter l’arrêt de cette opération ?!

Le RSI n’a pas la maîtrise de ses fichiers informatiques et CE N’EST PAS LUI QUI CALCULE LES APPELS DE COTISATIONS ET LES RÉGULARISATIONS (mais les URSSAF), qui sont pourtant imprimés sur papier à entête du RSI. Vous commencez à comprendre le problème !

La suppression du RSI était un slogan de campagne électorale. Maintenant qu’on est au pied du mur on réalise que si le mur s’écroule ça va faire des dégâts !

On peut toujours rationaliser et aller vers un régime social unique. Ce n’est pas une mauvaise idée, mais pour la mettre en oeuvre il faut des études de faisabilité, un planning cohérent, ...


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