L'enfoiré L’enfoiré 24 septembre 2017 10:12

Bonjour ciriiaco,

J’ai beaucoup aimé votre billet.
« La technologie a connu l’artisanat »
Cette époque-là, je l’ai bien connue.
La beauté de la recherche du moindre espace, du moindre gain de temps pour obtenir le plus d’efficacité à la limite des moyens comme la réentrance.
Pourtant on parvenait a créé grâce à des artifice à exécuter une comptabilité. mais sans le user-friendly qui lui a nécessité d’énormes moyens supplémentaires pour créer des Windows....

Vous ne parlez pas de votre âge, mais c’était un temps de pionnier. L’Assembler, le langage machine, les dumps mémoires pour découvrir le bug, là où la machine avait décidé de s’arrêter sur une instruction.
Puis les langages spécialisés comme le Cobol, le Fortran, le PL1 se sont ajoutés avant de comprendre qu’il fallait rationaliser et sortir des complexités en créant des outils comme Java.
Oui, il y avait la compilation des instructions, mais cela ne voulait rien dire pour autant. Il fallait sortir des boucles au moment opportun. J’ai participé à de grands projets, pour émuler de gros ordinateurs comme un IBM 360 de l’époque, sur de très petites ordinateurs (bien avant le PC années 70) sur des machines où les bits étaient vraiment coupés en deux.
Maintenant on parle de double-words au minimum.
Une époque de pionnier où l’écran était limité à 10 cms de large, 4Kb de mémoire.
On ne parlait ni de numérique, ni de connexion par internet.
Une époque où bien sûr l’année ne pouvait prendre que deux chiffres pour gagner de la place.
Tout cela je me suis amusé de l’écrire dans une histoire de l’informatique insolente et insolente.
Une histoire de professionnels exclusivement avant les PC du Traitement de l’Information brute, parce qu’après tout a explosé avec le « C » qui s’est ajouté pour former les TICs.. .
C’est le seul domaine qui est entré dans tous les autres.
Et nous ne sommes qu’au début, à l’orée du bois de cette explosion révolutionnaire.
Comme vous dites, "Peu savent qu’il peut y avoir une grande beauté dans quelques lignes de code. Une intention et un geste d’une grande précision réalisés avec un matériau primitif. La trace d’un artiste. Lorsque, dans la technologie, il y avait encore une œuvre".

Aujourd’hui l’informatique est devenu un outil et plus une fin en soi.
Un iPhone est tellement entré dans les moeurs.
Bien à vous


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