Ainsi, dans les dix années qui précédèrent l’indépendance, l’Algérie
avait beau absorber 20 % des exportations françaises et être le premier
client de la France, les 3 350 milliards d’anciens francs qu’a
représentés le débouché algérien de 1952 à 1962 étaient inférieurs aux 3
528 milliards que le budget métropolitain a dû transférer en Algérie au
cours de la même période pour assurer la solvabilité de son premier
client. Comme l’écrivait le sénateur Pellenc en 1956, " s’il est exact
de dire que l’Algérie est le « premier » client de la métropole, on ne
saurait dire que c’est le « meilleur » client, car c’est un client très
particulier ; pour un tiers, il ne paie ses achats qu’avec des fonds que
le vendeur lui donne ". En 1961, l’année qui précède l’indépendance,
l’Algérie achetait par exemple 421 milliards de francs de marchandises à
la métropole, qui lui en versait 638 pour rétablir le déséquilibre de
son budget et de sa balance des paiements !
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-couteuses-colonies-de-la-france_1414563.html
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