Elixir Elixir 21 octobre 2017 13:34

@Eric F


Petite info supplémentaire, wikipédia rectifierait à la hausse les chiffres de l’INRA avancés par consoglobe et que je relate dans l’article sur la part de la pollinisation des plantes agricoles(fruit légumes, oléagineux,...) qui serait selon eux de 70%, bien que ne représentant que 35% de ce que nous mangeons au total.



Pour votre quatrième remarque, la baisse de rendement sur les pommiers par exemple est observée en Chine, mais pour aller plus loin, voici ce que dit wikipédia :« 
  • Le nombre et la variété des pollinisateurs influent fortement sur la biodiversité végétale et inversement30,31. La production de fruits et graines augmente dans les écosystèmes ou jardins présentant la plus grande diversité de plantes et de pollinisateurs. De plus, si l’on examine deux ans après leur plantation un ensemble de plantes variées, il reste environ 50 % d’espèces de plantes en plus sur le site où la diversité d’insectes est la plus élevée, par rapport à celles pollinisées par un ensemble moins varié d’insectes32.
    Retirer, ne serait-ce qu’une seule espèce d’abeille naturellement présente dans un écosystème a des effets graves sur la reproduction des plantes, car elle est alors remplacé par des espèces pollinisatrices plus ubiquistes et moins exigeantes dans leurs choix de plantes comme en témoigne la plus grande variété de pollen qu’ils transportent (or les plantes ne peuvent être fertilisées que par le pollen de leurs propres espèces, moins de fleurs reçoivent alors leur propre type de pollen et elles produisent en conséquence bien moins de semences33.
  • En milieu rural, la raréfaction ou disparition constatée de nombreuses espèces de pollinisateurs (papillons et abeilles notamment, victimes d’un « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » encore mal expliqué) semble ne pas encore affecter fortement les rendements globaux de l’agriculture34, mais de nombreux experts craignent une baisse de ces rendements (déjà localement observée, mais probablement avec aussi pour d’autres raisons, telles que la dégradation des sols). Le recul de la diversité des pollinisateurs s’accompagne d’une moindre efficacité de la pollinisation et de baisse de rendements (des caféiers par exemple), et d’une tendance à une substitution d’espèces pollinisées par des insectes par d’autres espèces autopollinisées, tendance qui inquiète certains spécialistes35 car les agriculteurs cultivent moins de plantes autopollinisables (céréales notamment) et plus de plantes dépendant des pollinisateurs, surtout dans les pays riches. »

Reste à savoir pourquoi, malgré la baisse drastique des pollinisateurs, l’impact sur les cultures ne se fait pas encore ressentir de manière substantielle.
Il faudrait interroger les spécialistes, en réfléchissant ce matin sur le problème je me demandais si c’était pas dû au fait que les pollinisateurs ont un rendement très élevé et que du coup il faut attendre un seuil critique assez bas pour en observer les effets négatifs sur la pollinisation. Mais ce n’est qu’une réflexion personnelle....

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