velosolex velosolex 26 octobre 2017 21:24

@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Les années 70 ont été un labo en tous genre, avec pas mal de docteur Folamour et d’allumés, de gourous et de gros jouisseurs surfant sur la grande tolérance de mœurs qui était vu absolument comme un pied de nez à l’ordre bourgeois, quelle que soit la qualité des grimaces. Et ceux qui nous montrait leur cul étaient considérés comme des anges rédempteurs, disant son fait au vieux monde. Avec le recul moi qui avait 20 ans en ces années là qui a fait la route de Katmandou ce genre de choses qu’il fallait faire pour être soi disant libéré, je comprend mieux le désenchantement et l’incompréhension de la génération d’avant. 

Mais déjà je lisais beaucoup ce qui a toujours donné à ces prosélytes un regard relatif et détaché, et analytique, celui qui tente de voir parmi les ballots comment opère le magicien pour sortir un lapin de son chapeau, ou encore le contraire. Le cinéma nous transmet en dehors des histoires qu’il raconte, tous les tiques de son époque, en dépit de son propre grès ou non. Pas seulement une histoire de rouflaquettes ou de pattes d’éléphant, mais l’empreinte des idées et du langage, Des films des années 70, il nous reste une grande impression de pauvreté. Il s’entend : A coté de ce qui se passa auparavant. Encore dix ans avant il y eut « la dolce vita » et puis Antonioni, qui nous parlait d’un monde qui disparaissait, avec une grâce littéraire, et l’envie de poursuivre le film dans le café en face du cinéma. Mais déjà une forme de trahison était dans l’œuf. C’état un cinéma d’initiés. L’époque du grand cinéma, celui des Chaplin, de Keaton, des Carmé, des Wilder, qui réunissait bourgeois et ouvriers dans une même communion et une même salle de ciné avait disparu. Des valeurs divergentes partaient sur deux rails qui se séparaient de plus en plus : Un cinéma décalé, provocateur, et de l’autre la tartuferie des films de charlots, la télé des beaufs qui déboucha sur celle de Berlusconi. La psychose, c’est le clivage. Et force est de reconnaître que nous sommes dans un monde de plus en plus psychotique, avec une multiplication de trottoirs, de références, de mondes parallèles qui s’ignorent. La folie des grands prédateurs s’expliquent par le fait que leur puissance, comme celle de GILLES de Rai, naguère, n’a de compte à rendre à personne. Et qu’elle est la preuve de leur puissance. En ce sens un besoin. 

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