Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 7 novembre 2017 10:22

@Taverne

deux choses sont choquantes dans cette campagne :


- elle intervient et se développe à la manière d’une lame de fond dans la traînée du tsunami qui s’est produit aux USA avec l’affaire Weinstein qui est elle-même une vaste opération ayant un rapport aussi lointain avec le féminisme que l’affaire DSK : dans les deux cas, c’est le talon d’Achille des prédateurs qui a été leur perte, mais leurs exécuteurs les visaient pour de tautes autres raisons qu’il serait intéressant de creuser. On dirait qu’il faut à tout prix que les manipulations des médias américains soient reprises en chœur dans notre presse, comme avec une courroie de transmission automatique !

- elle se trompe de cible : si les « femmes » constituent bien la moitié de l’humanité, elles ne sont ni une « communauté » minoritaire opprimée (comme les juifs, les Rohingyas ou les Tutsis. Chaque groupe humain cohérent est composé d’hommes et de femmes dont les liens sont aussi indissociables et évidents que le sont les deux pages d’une même feuille. Les rapports de forces et la répartition du pouvoir est différente dans chacun de ces groupes, et la petite bourgeoisie américaine n’est pas représentative de l’ensemble l’humanité qu’elle pollue à coups de produits culturels (autour de l’american way of life) dont la force de frappe est comparable à ce qu’elle a produit en matière d’armes civiles et militaires.

Il ne s’agit pas de nier la violence faite par certains hommes à certaines femmes, mais pourquoi culpabiliser tous les hommes qui seraient a priori des prédateurs latents tapis dans l’ombre si ce n’est pour monopoliser l’écoute de téléspectateurs friands de pogroms ?
On assiste à une nouvelle version du bouc émissaire et de chasse aux sorcières.

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