Eric F Eric F 6 novembre 2017 15:04

@Croa
C’est volontairement que je n’ai pas décompté l’amortissement, les intérêts d’emprunts, les frais de notaire et autres, car cela entre dans l’aspect « constitution de patrimoine » et non celui de « complément de revenu ». Certes, il y a des contribuables qui utilisent cela pour réduire leurs impôts en introduisant un déficit foncier, surtout pour les tranches supérieures de l’IR (41%, 45%).
Il y a également l’aspect de plus valu à la revente ou à la transmission (héritage), mais cela doit être soumis à une imposition dédiée (laquelle est -ici encore- fiscalement favorisée sur le capital financier, pas sur le locatif).

« Pourquoi alors des gens se font bailleurs », il ne vous a pas échappé que les gouvernements mettent périodiquement en oeuvre des « plans » pour attirer les investisseurs (Perrissol, Scellier...), c’est donc que le secteur n’est pas assez attractif en lui-même, sans ces coups de pouce sur le neuf. Pour l’« ancien », les prix sont plus bas, les agences appâtent par des rendements utopiques, qui passent sous silence les impôts locaux, prélèvements en plus de l’IR, et travaux.
Certains très gros travaux valorisent l’immeuble, par exemple installer un ascenseur dans un immeuble qui n’en n’avait pas. Mais remplacer un ascenseur ou refaire la toiture permet juste de garder « en état ».


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