Philippe VERGNES 7 novembre 2017 07:57

@ JL,


« Ce n’est pas le travail du deuil qui définit le deuil, mais le contraire. »

Nous ne parlons donc pas de la même chose, puisque comme défini plusieurs fois dans l’article, le deuil est, selon Racamier, à entendre au sens large comme un processus et la perte que subit le sujet naissant est l’unisson narcissique infligé par le traumatisme de la naissance.

Vous semblez considérer que la psyché ne se forme qu’après accouchement alors que le cerveau du fœtus commence dès la septième semaine, soit 33 semaines avant l’arrivée à terme.

A l’heure des recherches sur une mémoire intergénérationnelle transmise via la vie fœtale, il serait temps d’aborder le problème de la vie psychique à l’aune de ces découvertes. C’est ce qu’avait fait Racamier.

« On ne fait pas le deuil de son savoir ! »

Mais on fait le deuil de ses croyances lorsqu’elles ne sont plus adaptées à la réalité qui se dévoile sous nos yeux au fur et à mesure de nos découvertes scientifiques. Celles de Freud date de plus d’un siècle. Certains s’y accrochent, d’autres ont compris le sens du mot « évoluer » (je parle ici pour des différents professionnels avec qui je discute souvent, tant ceux qui s’accrochent encore à Freud que ce qui ont compris ses apories en faisant évoluer la psychanalyse).

Sur le double-bind, comme déjà signifié, vous faîtes un mésusage de ce terme et de la réalité clinique dont il témoigne. Vous assimilez l’ensemble des paradoxes à un double-bind. C’est constant dans toutes vos interventions. Il ne peut y avoir plus fausse représentation.

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