Francis, agnotologue JL 7 novembre 2017 09:10

@Philippe VERGNES
 
Vous dites : ’’Vous semblez considérer que la psyché ne se forme qu’après accouchement alors que le cerveau du fœtus commence dès la septième semaine, soit 33 semaines avant l’arrivée à terme.’’
 
Il ne faut pas mélanger les genres : le cerveau n’est pas la psyché ; encore moins le moi et le surmoi.
 
Vous dites : ’’Nous ne parlons pas de la même chose’’
 
En effet, puisque pour vous tout est deuil, pas pour moi, et c’est votre définition du deuil que je conteste. Désolé, mais vous argumentez contre un discours que vous ne vous êtes pas donné la peine de comprendre.
 
Sur les croyances : Mais bien sûr qu’on fait le deuil de ses croyances ! Je n’ai jamais dit le contraire : ici encore vous argumentez de travers. Ce que j’ai dit et que vous avez botté en touche, c’est que pour le pervers, sa croyance fondatrice a valeur de savoir.
 
Sur l’amalgame entre paradoxes et double-bind, je regrette, mais là encore, vous êtes dans l’erreur : de fait, ce n’est pas moi qui confonds paradoxes et double-bind, mais vous qui voyez des paradoxes là où il n’y a que de la complexité et de la nécessité. La pensée complexe, ça vous dit quelque chose, non ? Le contraire de la pensée complexe c’est la pensée magique. Les paradoxes relèvent de la magie.
 
En voyant des paradoxes là où il n’y a que de la complexité, on s’affranchit à bon compte du principe de non contradiction, donc du principe de réalité. Et c’est ainsi que l’on prend des vessies pour des lanternes.

Ce faux savoir est la base dans la construction perverse comme dans la névrose. Mais si le névrosé en souffre et ne demande qu’à être éclairé, le pervers en jouit et il est hors de question pour lui d’en faire le deuil.


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