Ernesto G 5 décembre 2017 10:17

L’anonymat n’est pas absolu, mais en tous cas loin d’être une « farce ».
Certes l’infrastructure est sous le contrôle des états, mais les transactions et les identités sont solidement cryptées. Avec des moyens techniques et légaux importants on peut parvenir à retracer les utilisateurs finaux, mais cela a un coût et prend du temps si on doit le faire à grande échelle.
Par rapport à votre compte en banque, qui se lit à livre ouvert par n’importe quel employé de votre agence...votre vie privée est infiniment mieux protégée avec le BTC !

La sécurité par rapport au Bolivar vénézuélien ou à la monnaie yéménite ou ghanéenne est bien supérieure aussi.

La rapidité même si le « pool de transactions » est encombré reste nettement avantageuse, et les frais minime, surtout en cas de change de devises.

Vous avez raison, chaque crypto a ses avantages, le Monero est plus anonyme, l’Ether bénéficie d’un écosystème plus versatile, etc. Le BTC n’est pas l’alpha et l’oméga des crypto.

Mais quand on songe à la lourdeur et au cout supporté par l’humanité du fait de l’activité parasite des banques, traders, spéculateurs, qui vivent grassement sur notre dos, et sont remboursés par nos impôts quand ils sont en faillite...Et au contrôle sélectif des états sur l’argent : draconien sur celui des citoyens, complice pour les impôts minuscules des multinationales (comme Junker l’avait organisé au Luxembourg)... on comprend bien l’intérêt que suscite la monnaie cryptée, à juste titre.

Le déni et le dénigrement sans fondement de ces nouveaux vecteurs de valeur relève largement de la résistance au changement, de l’incapacité à comprendre un nouveau paradigme, et aussi, pour certains de conflits d’intérêts assez évidents : quand on travaille pour une banque, difficile de ne pas dire du mal du BTC !


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