Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2017 13:00

@njama
Les frontières en Europe n’ont jamais été dessinées par une instance supra-nationale genre ONU. Elles résultent des traités de paix qui ont été signés, au terme de conflits armés, entre un plus fort et un plus faible.

La SDN puis l’ONU, au siècle dernier, auront essayé de moraliser quelque peu ce processus. Sans grand succès : l’ONU, née en octobre 45, recommande un partage de l’ancienne Palestine mandataire. Israël accepte le principe, mais pas ceux qui deviendront les « Palestiniens » après 67. Ces derniers préfèrent recourir à l’ancienne logique, laquelle fait dépendre de la violence des armes le dessin des territoires. Pourquoi accepter un partage de la Palestine si on peut chasser ou exterminer tous les Juifs qui y sont restés après les conquêtes du Calife Omar, ou les sionistes qui s’y sont installés depuis le projet de Herzl ? Pourquoi ne pas suivre l’exemple, prôné par Mohammed Amin al-Husseini, mufti de Jérusalem et ami de Heinrich Himmler, d’une solution finale qui avait si bien commencé en Allemagne ? C’est le sens de la guerre de 48. Ce sera encore le sens de la guerre de 67 où, presque jusqu’à la fin du bref conflit, alors que l’aviation égyptienne a cessé d’exister dès les premières heures du premier jour, les radios du Caire persévèrent, dans leur délire génocidaire, à annoncer l’écrasement définitif de l’ennemi sioniste.

Les « Palestiniens » avaient voulu la guerre. Plusieurs fois ils l’ont eue. A chaque fois ils auront été très fortement ratatinés. S’ils avaient été victorieux, ils ne se seraient évidemment pas embarrassés des recommandations du Machin, ils auraient joyeusement construit leur « état » sur les ruines d’Israël comme, à la fin du VIIe siècle ils avaient déjà construit, en signe de victoire, la mosquée el-Aqsa et le Dôme du Rocher sur les ruines du second Temple.

Si les Israéliens avaient été aussi peu respectueux des principes nouveaux qui prétendaient régir les relations entre états, la Knesset n’aurait jamais confié à des religieux jordaniens, à l’issue de la guerre des six jours, les clefs du Mont du Temple. Ils auraient détruit ou déplacé les mosquées de l’esplanade et reconstruit leur temple. Les Israéliens auraient bouté hors des lignes de cessez-le-feu les citoyens non-juifs plus ou moins complices des Palestiniens. Au lieu de cela, ils auront accepté de discuter encore, durant des années - et ça continue !- sur des questions de partage territorial avec des Palestiniens qui, si on lit les déclarations d’intention de la plupart des « chartes » qui définissent leurs orientations idéologiques, rêvent d’une Palestine judenrein de Haïfa à Eilat.

Les entreprises des Palestiniens sont pitoyables et masochistes. Ils paraissent encore ignorer cette vérité incontournable qu’exprimait Bussy-Rabutin dès le XVIIe siècle : « Il est d’usage que Dieu soit du côté des plus gros bataillons contre les petits ». Allah, force est de le reconnaître, est du côté des Juifs comme il est, dans une civilisation contemporaine qui est désormais la même de la Californie au Japon en passant par Israël, du côté d’un monde qui progresse dans le sens des libertés et tourne le dos à tous les obscurantismes hérités du moyen-âge. Dans vingt ans, l’islam massacreur, qu’il soit sunnite ou chiite, ne sera plus qu’un très mauvais souvenir. 
 


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