symbiosis symbiosis 13 décembre 2017 19:18

@Gabriel

La surpopulation est un problème pour la ploutocaratie. Elle n’est pas un problème pour nous, elle ne l’est pas pour moi, bien au contraire, je me sens mieux dans une ville peuplée bigarrée avec des foules dans les rues que dans une bourgade perdue et vide.
Le problème n’est pas la surpopulation, ce mot est une hérésie, une ignominie, le problème est la conscience de masse, ou plutôt le manque de conscience collective dans la force que déploierait l’humanité si elle avait ce sens commun, le sens du commun, comme l’ont ces colonies d’insectes qui utilisent leurs capacités et leur potentiels à créer comme les abeilles par exemple, le miel. Quel génie collectif.
Il est intéressant à cet égard de lire la trilogie de Maurice Maeterlinck dans laquelle nous pouvons apprendre des choses incroyables et extraordinaires sur les fourmis, les abeilles et les termites et leur organisation sociale dans laquelle le groupe crée pour la survie de tous et nom pour celle d’une minorité.
Le termite par exemple maîtrise des systèmes développés de climatisation, de cultures de spores pour les aider à digérer le bois, des élevages de larves qu’ils ingèrent pour transformer le bois dans leur système digestif, sans quoi ils en seraient eux mêmes incapables. Leurs termitières sont solides comme du béton armé et doivent être détruites avec des explosifs quand elles deviennent invasives en Australie. leurs termitières peuvent faire jusqu’à 10 mètres de hauteur et autant en profondeur. Les colonies de termites peuvent atteindre des dizaines de milliards.
On dit que la conscience collective évolue avec le nombre, raison pour laquelle la ploutocratie a tellement peur du nombre. Nous devons nous multiplier encore avant d’atteindre ce niveau de conscience collective où ce système se changera en société des sociétés humaines, solidaires et partageuses.
Nous devons encore procréer pour nous débarrasser définitivement de la ploutocratie et vivre en harmonie dans une société créatrice pour tous. Le nombre développera l’instinct de survie collective, car nous serons confrontés au dilemme de la survie harmonieuse de tous ou l’extermination des surnuméraires.
A nous de choisir, pas à la ploutocratie, qui n’a rien de commun avec l’humain.
Quoiqu’il en soit, merci pour ce bel article qui me rappelle les belles heures de mes lectures des lettristes et des situationnistes.


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