Alren Alren 19 décembre 2017 18:19

@gruni

De Gaulle avait réussi à conserver dans son parti de 1958, l’UDR, une droite bourgeoise type Chaban-Delmas et une droite beaucoup plus « bonapartiste » avec un Michel Debré.

Cette union a perduré, cimentée par l’exercice du pouvoir, jusqu’à la fin du mandat de Sarkozy, qui avait rejeté cependant tout l’aspect « gaullisme social » et résisté à l’épisode Mitterrand, vaille que vaille.

Mais avec la privation des places de pouvoir consécutives au mandat de Hollande puis celui de Macron, l’échec révélateur de Fillon à qui les merdias des ultra-riches préféraient Macron, ces deux composantes presque opposées du gaullisme historique se sont naturellement séparées.

L’élection de Wauquiez, nettement réactionnaire, à la tête des LR, a montré que la droite bonapartiste-cléricale y était désormais majoritaire et laissé les « chiraquiens », dirons-nous, et leurs électeurs sans organisation.

La plus proche était LREM. Libérés de l’obligation de soutenir un candidat LR, élus et électeurs de cette obédience Les chiraquiens se rallient, sans trop l’avouer, à Macron. D’où une hausse de la « popularité » de Macron.

J’ai mis popularité entre guillemets car cela ne veut pas dire grand-chose car elle sert autant pour des soutiens enthousiastes que pour les opinions un peu indifférentes du marais intellectuel français qui ne hait pas une personne quand elle n’est pas « extrémiste ».

Ajoutant à cela le fait que les mesures de haine du peuple : casse du code du travail, hausse de la CSG pour la majorité des retraités, multiplication des radars embarqués confiés au privé n’ont pas encore été sensibles dans la vie des gens, et cette illusion que Macron est proche des couches populaires moins éduquées puisque comme elles il paraît très ému par la mort de M. Smet, on a une explication d’un « rebond » qu’attendaient impatiemment les merdias.


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