Francis, agnotologue JL 12 janvier 2018 11:40

@Self con troll
 
 beaucoup de chose dans ce commentaire, en peu de mots. J’apprécie.
 
Contrairement à ce que pourraient croire les éventuels témoins de ce débat fantôme, mon sujet de préoccupation n’est pas la PN narcissique, mais plus généralement les échanges interpersonnels, d’où évidemment cet article sur le Triangle de Karpman qui, vous l’aurez remarqué ne parle pas des PN.
 
Dans ces échanges persévérants, ce qui m’intéresse ce n’est pas la psychopathologie, mais la psychologie des interlocuteurs, afin d’en tirer profit dans ma vie réelle, IRL comme on dit ; et pour faire la part des choses entre le subjectif et le factuel. Mon modèle est cette histoire du promeneur égaré dans une forêt profonde peuplée de petits personnages : certains ont la caractéristique de toujours mentir ; les autres de ne jamais mentir. question : comment faire pour demander à celui qu’il rencontre quel est le bon chemin pour sortir de là. Le subjectif  : menteurs vs pas menteur ; le factuel  : le chemin.
 
J’ai à plusieurs reprises eu à ferrailler dur contre des auteurs qui présentaient une croyance que je savais fausse (la multiplication de l’énergie, l’infirmation de la relativité, ...) et j’ai pu observer la nature d’un débat quand il oppose la croyance et le savoir, ou deux croyances opposées. Loin de moi l’idée que je possèderais le savoir et mes interlocuteurs seulement des croyances : je suis pragmatique et je ne tente l’aventure que quand j’ai de bonnes connaissances sur le sujet, ce qui m’arrive beaucoup moins souvent que j’aimerais, mais cela arrive. L’avantage quand je suis sûr de mon fait, c’est que je connais d’emblée le factuel.
 
La différence entre mes autres expériences et la présente, c’est la nature du sujet dont on discute : pour résumer, je dirai que PV s’y présente comme juge et partie (le seul possesseur de la connaissance) et me dénie le droit d’en connaitre un rayon. De mon coté, je dois en même temps peaufiner ma connaissance dudit factuel. Ce qui présente évidemment, un double intérêt : j’aime cette connaissance.
 
Vous dites : ’’Le défaut commun que j’ai mal vécu chez les gens dont vous parlez, c’est d’accorder plus d’importance à leur image qu’à se demander s’ils sont vraiment utiles. ’’
 
La seule utilité que j’y vois, c’est l’exercice intellectuel et l’amélioration de mes connaissances. Mais votre réflexion renvoie directement au Triangle de Karpman et à la définition de la Victime : Un des indices qui révèle quelqu’un dans le rôle de Victime est qu’il passe plus de temps à se plaindre de ne pas pouvoir faire ce qu’il a besoin de faire qu’à chercher des options ou solutions.
 
Voici comment je vois les choses, et c’est l’objet de mon étude actuelle : PV en publiant tous ses articles, se présente à nous dans le rôle de Médiateur - sauveur - entre les persécuteurs que sont selon lui, les PN qui infestent notre environnement, et leurs Victimes que sont performativement tous ceux auxquels il s’adresse : disons, quasiment le monde entier excepté les PN . Comme dans ce schéma il n’y a de place que pour des persécuteurs et des victimes, la contestation est rédhibitoirement impossible. Ce qui est irritant, convenez-en. Enfin, pour moi, mais là il y a peut-être à creuser. Je n’y manquerai pas.
 
J’ai pu observer que dans ce débat si long sur la durée, il est passé par les trois rôles : persécuteur quand il me psychologise et victime quand il se plaint que je le harcèle (je l’ai fait trébucher !).
 
J’avoue que je n’ai pas l’impression d’avoir perdu mon temps.
 
 Ps. Nous reparlerons de et avec Hervé Hum, un intervenant avec lequel j’ai beaucoup de mal à discuter.
 RePs. Je crois qu’il ne faut pas compter sur la hiérarchie pour résoudre les problèmes que pose la hiérarchie.


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