Je n’ai jamais dit que cela était impossible, mais il faudrait changer cette représentation qui ne voit rien entre les grandes entreprises d’état ou nationalisées et les grandes entreprises multinationales (dans lesquelles les mêmes venant exclusivement des grandes écoles d’état peuvent pantoufler et faire carrière). Il faudrait tout simplement casser ce culte idéologique du gigantisme qui ne compte que sur les grandes machines anonymes (d’état ou non) et donc irresponsables pour susciter le dynamisme économique et la coopération sociale.
Par exemple le codevi est une piste en ce sens malheureusement embryonnaire. Il faudrait aussi cesser de casser les PME par des droits de succession insupportables et fidéliser les successeurs qui s’engagerait à pérenniser l’entreprise par des mesures fiscales d’effacement de ces droits sur 10 ans (projet allemand).
De même le Micro-crédit et des banques semi-publiques ou investies de missions de service publique auprès des TPE et PME sont à promouvoir, mais ce n’est pas dominant dans la culture des grandes écoles et dans les enjeux de carrière qu’elles ouvrent...
Sur la plan politique, au sens large de gestion des relations de pouvoir, briser cette culture des élites françaises issues par concours des grandes écoles qui leur donnent la certitude de la légitimité de leur pouvoir et promouvoir la promotion permanente sont des conditions nécessaires du dynamisme économique et d’une meilleure coopération sociale dans notre pays.
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