@Eric F

Vous avez raison sur la question des moyens, je me suis laissé aller en fait à une petite provocation. Tout comme, j’aurais pu dire sur un autre sujet que le président Macron estime que la dette de la France n’est pas du tout un problème puisque l’Etat déverse des milliards supplémentaires sur les riches. Toutefois, si les riches contribuaient ne serait-ce qu’un peu à la question des migrants, on pourrait nourrir et héberger ceux-ci et les renvoyer chez eux avec un pécule. Une toute petite taxe sur les riches suffirait.

Comme vous l’avez vu, l’idée essentielle que je défends est de dépassionner et donc de rationaliser les réponses. Et tout d’abord, en cessant de balancer des faux arguments : soit en créant des dilemmes soit en stigmatisant et en lançant de « y’a qu’à ».

L’accueil transitoire serait rendu possible si on libérait des places en structures d’hébergement comme le veut le gouvernement et si l’on accélérait les procédures.

Il y a aussi un argument qui m’agace. C’est celui de l’enjeu climatique à venir parce ceux qui le mettent en avant souvent se défaussent en disant que les problèmes de migrants se verront dans l’avenir et que donc il faudra dans l’avenir trouver des solutions. Alors que c’est maintenant qu’il faut trouver des solutions immédiates.