Gollum Gollum 9 janvier 2018 12:40

@alinea

je n’ai pas ce genre de discussion dans ma vie de tous les jours !

Je m’en doute ! smiley Et c’est ce qui en fait le prix. La rareté.

Si nos dialogues vous apportent beaucoup je vais me sentir quelque peu contraint de continuer. Personnellement je dialogue beaucoup avec mon inconscient (bien qu’en fait je n’aime guère ce terme). Tout ce que je sors me vient des profondeurs, dans une sorte de sommeil éveillé où je digère ce que j’ai lu, ou vécu, comme un ruminant

Mais je n’ai pas, comme vous, le besoin d’être rassuré, ni même compris. C’est une des raisons pour laquelle je suis parti à une époque.

On est en fait, totalement seul. Seul face à soi-même et l’énigme du monde et de l’existence, qu’il faut interroger..

J’ai complétement déchanté sur ce type de thérapie

Pareil. J’ai eu affaire à de drôles de loustics. N’hésitant pas devant la difficulté qu’imposait mon cas, à sortir de la neutralité. Et bien évidemment, pas dans le bon sens. J’ai claqué la porte. Quand je me suis décidé à comprendre que j’étais manipulé.

Pas mal de gens ont défilé chez moi

J’ai eu une période aussi. Mon intérêt pour ce genre de disciplines je ne cherchais pas à le cacher. Bien évidemment on attire toutes sortes de personnes. On me trouvait de bon conseil, psychologue.. Mais ça a des effets pervers. J’ai donc stoppé. Marre de jouer au gourou, au thérapeute avec des personnes pas vraiment à la hauteur non plus. D’autant plus que j’étais très loin d’être sorti de mes propres problèmes.. Quelle prétention de vouloir aider autrui quand on n’est pas soi-même sorti d’affaire… Tous les psys que j’ai rencontré ont encore plus de problèmes que ceux qu’ils soignent ! Mais comme ils sont psy ils savent bien tout cacher et mettre sous le tapis..

C’est là où le point de vue indien (en théorie) est supérieur à l’occidental. Le gourou ne peut aider autrui que s’il a accédé au niveau spirituel, au-delà de l’égo.

C’est peut-être là la grande faille de toutes les psychanalyses, celle de Jung inclue, c’est de rester au niveau psychique, celui de l’âme. Il faut, en fait, monter un étage supplémentaire.

On apprend plus d’un enfant et d’un animal que d’un « thérapeute »,

Oui. Se laisser convertir par le vivant autour de soi. Je miaule avec mon chat. On se comprend. Je ne sais pas traduire en langage humain mais ça fonctionne.

Je ne cherche plus l’origine de mes « dysfonctionnements », c’est une quête, épuisante, sans fin. J’ai définitivement rompu toute approche psy. Je pratique le détachement des affects, le calme intérieur. Rivé au présent. Dans l’ici et maintenant. Et ça marche.

Sur le besoin de dialogue : on dialogue beaucoup mieux avec le Silence, la Solitude, la Nature… smiley

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