Philippe VERGNES 9 janvier 2018 19:43

@ alinea,


Ce n’est pas moi qui vous jetterais la première pierre tant je peux comprendre ce sentiment qui parfois me gagne aussi. On me le reproche bien assez souvent, même si je m’efforce d’être le plus réaliste possible (ni optimiste, ni pessimiste). Je ne peux toutefois me départir ni de ma curiosité ni de mon empathie, car sinon, j’aurais le sentiment de me trahir.

Il est vrai que pour apporter la vie aux autres, les actes comptent plus que les mots, mais les mots sont également importants et il faut aussi les apprendre et savoir les manier pour ne pas s’en laisser facilement compter, car c’est souvent par eux qu’agissent les manipulateurs de tous poils.

Vous posiez la question de savoir pourquoi nommer la perversion ? J’ai oublié de vous citer C. G. Jung que nous avions évoquez dans une précédente discussion avec Gollum. A la sortie de la seconde guerre mondiale, interviewé par Eugen Kolb pour le journal Mishmar sur la question de savoir comment guérir le peuple de l’infection psychopathique de la mentalité collective, C. G. Jung répondit : « ... éducation pour une plus grande conscience ! Prévention... de la psychologie des masses ! »

De même que dans un interview filmé il déclara : « One thing is sure, a great change of our psychological attitude is imminent, that is certain… because we need more… we need more psychology, we need morre understandign of human nature because the only real danger that exists is man himself, he is the great danger, and we are pitifully unaware of it, we know nothing of man, far too little. His psyche schould bi studied because we aure the origin of all coming evil. » (Une chose est sûre, un grand changement de notre attitude psychologique est imminent, c’est certain... parce que nous avons besoin de plus... nous avons besoin de plus de psychologie, nous avons besoin de plus de compréhension de la nature humaine parce que le seul danger réel est l’homme lui-même, il est le grand danger et nous en sommes pitoyablement inconscients, nous ne savons rien de l’homme, beaucoup trop peu. Sa psyché doit être étudiée parce que nous sommes à l’origine de tout le mal à venir.)

A sa suite, j’ai trouvé de très nombreux auteurs ayant étudié le problème qui posaient exactement le même constat en ayant envisagé toutes les solutions qu’ils leur étaient possible d’envisager.

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