Hervé Hum Hervé Hum 10 janvier 2018 01:18

@Philippe VERGNES

 Il faut donc croire que le pervers, l’est « malgré lui » puisque tout son être se développe à partir du déni et que la condition pour être catalogué pervers, est que la personne refuse de prendre conscience de son déni. Reste que la frontière entre refus de déni et adhésion par goût à la perversion est ténue !

Ceci, car lorsque le déni devient une stratégie, que l’on systématise, alors c’est qu’il devient conscient de cette stratégie visant à persister à se présenter comme innocent, tout en nuisant à autrui. Car je ne peux pas accepter qu’une chose acquise le soit sans prise de conscience. Sinon, c’est qu’on a affaire à un cas compulsif, pathologique. Les deux existent, mais ne peuvent êtres mis sur le même plan. dans le premier cas, c’est une maladie, dans le second cas, c’est comme tu le dis, la formation d’un caractère. Ce que je veux dire, c’est qu’à un moment donné, le pervers se retrouve toujours face à la réalité des faits et que plus il persiste dans le déni, plus cela devient la formation d’un caractère méchant, donc, où le pervers passe au stade de méchant où peut subsister le déni original, mais plus le déni du déni.

 Cela dit, je ne crois pas que les pervers dominent tant la société, je crois plutôt que pour bon nombre, ce n’est pas la personne qui est perverse, mais le conditionnement du cogito selon une pensée perverse. Autrement dit, de se retrouver avec des gens qui ne sont pas pervers, mais en ont tous les symptômes, provoqués par un enseignement biaisé, contradictoire et en certain cas, destructeur, appuyé par comme tu l’écris « . la perversion représente la logique structurant le social ».

Un Macron me donne plus l’impression d’être un pur produit de ce formatage pervers, que lui même pervers.

En fait, la perversité est la norme sociale des élites depuis quelques millénaires et à ce titre, elle structure le social depuis ce temps là. Quant à savoir qui et combien sont des pervers ou des méchants m’importe peu aujourd’hui. Ce qui m’importe, c’est de remettre la pensée à l’endroit, c’est à dire, retrouver la voie de la raison pure, car elle seule ne peut être manipulé, seulement détruite, en détruisant sa connaissance (encore faut t-il la révéler !).

Sinon, l’image du gollum ne diffère de la norme que par excès, mais ce genre de conflit intérieur est commun à tout un chacun sans sombrer dans la perversion caractérisé, mais peut donner lieu à des pulsions perverses, qu’une prise de conscience rapide suffit généralement à arrêter.

J’avoue avoir bien été éprouvé par ce genre de déni, avant d’en prendre conscience.


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