Fanny 16 janvier 2018 23:19

2018 s’annonce en effet glorieux, oui. Tout y sera plus beau, plus grand : l’antiracisme à propos de tout et de rien, l’extrême féminisme castrateur, l’immigrationnisme compatissant et non assumé, le droitdelhommisme néocolonial, la mâlophobie, la polono-austro-hongrophobie, la trumpophobie, la russophobie, la taximpôtsphilie (sauf pour les plus riches), la dettophilie (elle va encore augmenter, malgré les efforts, une drogue dont on ne peut plus se passer), l’europhilie (l’UE appelle un traitement de choc aux urgences) …

Reconnaissons toutefois à Youpi(ter) un mérite : il semble parfois échapper à ce foutoir idéologique et oligarchique ânonné par les commissaires politiques de nos médias, et curieusement par une partie de la gauche. Youpi a son autonomie, ou du moins il en donne l’impression.

Je n’ai pas voté Youpi, et la prochaine occasion où son nom apparaîtra sur un bulletin de vote est si lointaine que j’ignore dans quel monde je serai à cette échéance. On n’est pas en Suisse, où le peuple est appelé régulièrement à donner son avis.

Justement la Suisse, que je connais un peu, exemple de démocratie vivante, eh bien on s’y emmerde comme pas possible. Les Suisses francophones que j’y connais sont tous accrochés aux médias français. C’est qu’en France, on s’amuse bien, ça défouraille pour un oui ou un non, ça monte au créneau médiatique, ça s’engueule à plus soif. Un grand café du commerce, notre beau pays. Au moins ça : on ne s’y emmerde pas, on la boucle en rigolant (si toutefois possible).


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