Cateaufoncel 18 janvier 2018 11:12

a @Fifi Brind_acier

Depuis Trump, les choses bougent. Dès avant son investiture,en janvier 2017, Chrysler annonçait le rapatriement aux Etats-Unis, depuis le Mexique précisément, la production d’un gros pick-up et la création de 2000 emplois.

Dans la foulée, Toyota et General Motors ont annoncé qu’elles continueraient à investir aux Etats-Unis -c’était bien avant la réforme fiscale - et Ford a annulé la construction d’une usine de 1.6mrd de dollars au Mexique et d’investir dans le Michigan.

La délocalisation au Mexique toujours, de la fabrication des très populaires biscuits Omeo, en 2015 (600 emplois supprimés) se heurtent à des difficultés liées à un boycott à la fois soutenu par Trump et par les syndicats. En février, l’entreprise disait son inquiétude face aux... populismes. Le directeur financier de l’entreprise déclaré que la politique de Trump est très préoccupante. On se met à la place du pauvre homme.

P.S.

Le Parisien, cité par fdesouche, annonce :

"Voilà qui ne devrait pas ravir l’Union européenne. Apple va payer 38 milliards de dollars d’impôts sur ses bénéfices réalisés à l’étranger, en raison de la récente réforme fiscale votée aux Etats-Unis, a-t-il annoncé mercredi. « Un paiement de cette ampleur serait le plus important de ce type jamais fait », a souligné l’entreprise américaine dans un communiqué, précisant être d’ores et déjà le premier contribuable américain.

"Avant la réforme, ces bénéfices échappaient totalement à l’impôt tant qu’ils restaient « parqués » à l’étranger et se retrouvaient imposés à 35 % s’ils étaient « rapatriés » aux Etats-Unis. La réforme offre aux entreprises américaines la possibilité de pouvoir rapatrier les bénéfices réalisés à l’étranger à des taux variant entre 8 % et 15,5 %..."


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