Taverne Taverne 18 janvier 2018 15:33

Les zadiste envisagent sérieusement de régulariser leur situation en louant ou en achetant les terres, et dans la légalité en dégageant la voie publique. Par ailleurs, ils ne sont plus dans l’illégalité puisqu’ils ne s’opposent plus à un projet de l’Etat. En quoi violent-ils les grands principes ? De son côté le gouvernement se montre ferme et veut faire respecter l’état de droit.

Quant à la consultation (locale et très restreinte), elle pèse moins que la légitimité démocratique d’un président élu au suffrage universel et cette consultation n’était pas un référendum.

Que fallait-il faire ? Laisser les choses pourrir pendant encore 50 ans au nom du respect de principes sacrés de la République et sans jamais faire preuve de souplesse ?

La forme de juste qui est intervenue est une justice d’autorité et d’ordre, une forme de justice à laquelle on a recours quand il n’y a plus d’autre forme de juste efficace pour agir dans l’intérêt général. Cette forme de juste s’exprime par exemple par la rupture du noeud gordien (comme ici et comme dans le cas de la suppression de la taxe d’habitation injuste et irréformable) ou des variantes du jugement de Salomon. Le recours à cette forme extrême doit évidemment être exceptionnel. Mais tout principe comporte des exceptions parce que, en face des principes, il existe quelque chose que l’on nomme le réel.


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