Diogène diogène 25 janvier 2018 11:12

« Les neurosciences devraient laisser en paix les humains en général, les pédagogues et les psychologues en particulier plutôt que chercher à les placer de facto sous leur emprise omnisciente. »


Les psychologues n’ont en effet pas besoin des neurosciences, auxquelles ils ne connaissent rien, pour faire des dégâts considérables dans l’enseignement, la formation professionnelle et la « gestion des ressources humaines ». Leur formation spécifiquement littéraire ne leur donne aucune légitimité à présider aux « orientations » qu’ils dispensent pourtant avec autant de certitudes que le médecins de Molière. Il existe autant de « points de vue » chez les psychologues que chez les écrivains, et les « meilleurs », ceux qui ont le « style » le plus séduisant, ne sont pas les moins dangereux. Confier le parcours et les destinées des enfants à des personnes qui font passer pour une technique d’analyse un ramassis de tests hétéroclites sans fondements revient à s’en remettre à la subjectivité d’un confesseur. 

L’utilisation d’outils destinés à des traitements de pathologies n’a certes rien à faire dans le domaine de « l’éducation » (qui englobe l’enseignement), mais, de grâce, n’ayez pas recours à la mafia des psys pour étayer votre démonstration sur le danger du recours aux neurosciences.

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