4 ou 15 SEDORRHOIDE 30 janvier 2018 14:57

Triste constat !

On veut généraliser des idées et des règlementations pour des cas tellement différents que personne n’y trouve ni son compte, ni une forme de crédibilité des lois.

Tout d’abord, il y a routes secondaires et routes secondaires : sur certaines, on peut rouler à 120 en toute sécurité ; sur d’autre, il est impossible de dépasser les 60Km/h !

Il y a des routes secondaires à proximité de grands centres et très fréquentées et d’autres toutes droites, en pleine campagne, loin de toute habitation...

Il y a de longues routes dégagées qui subissent la priorité d’une toute petite route àtrès faible circulation qui déjoue l’intuitif et le bon sens, favorisant bien évidemment des accidents.

Il y a des routes secondaires où la vitesse change en permanence et passe de 30 à 50, puis 30, puis 70, puis 90, puis 50, souvent très brutalement et sans évidence. Sur une route je peux même citer un panneau 70 dans la traversée d’un petit bourg, alors que sur la bourgade précédente, très similaire, la limitation était de 30 !

Il est impossible de garder en même temps une attention soutenue à la route et à la fois aux panneaux.

Je ne reviens pas sur les statistiques consultables sur le site de l’ONISR et où l’on voit la réalité des accidents, des conditions de circulation, du type de conducteur et des véhicules concernés.
On n’y trouvera pas de lien avec une quelconque vitesse et pour cause : comment la déterminer ?
Elle n’est même pas suggérée sur les PV pris par la gendarmerie et danbs les statistiques.

Une question intéressante pour le législateur : comment est déterminé la responsabilité de la vitesse dans le nombre d’accidents que l’on nous sert ?

Sur quelles bases ?


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