@Moderatus

Un article fort bienvenu.

Trump, si il ne connaît pas le même destin que Kennedy - ce qui n’est malheureusement pas du tout à exclure - restera dans l’histoire comme un grand président. Je n’ai pas du tout les compétences qu’il faudrait pour me risquer à porter un jugement sur sa politique intérieure, mais si j’en juge par ce qui est dit ici et là, ce n’est pas du tout la catastrophe économique annoncée par les démocrates.

En revanche, sa politique extérieure, sauf sur la question des Kurdes et les relations avec la Turquie (mais cela peut changer), est extrêmement positive et intelligente.

Dans un monde où les journalistes se comportent partout comme les courtisans du conte d’Andersen qui se refusent à voir que le roi est nu et parent même notre Macron de somptueux manteaux purement imaginaires, il est un des rares hommes politiques à appeler un chat un chat.
Or, il n’y a aucune grande politique possible sans cette premier exigence du réalisme.

Pendant que les dirigeants européens s’appliquent à illustrer la parabole des aveugles de l’Evangile, l’Amérique, si elle continue dans cette voie, finira par avoir tout à fait les yeux en face des trous. Nous gagnerions à emprunter le même chemin.