Philippe VERGNES 9 février 2018 19:27

@ Bonsoir Lucadeparis,


Merci de voir en moi quelqu’un d’optimiste... généralement, on me reproche souvent mon pessimisme. Mais j’essaie avant tout d’être réaliste. smiley

« Je pense que ce sont la plupart du temps les pires (psychopathes, égoïstes) qui veulent le pouvoir et l’obtiennent. »

Oui... je suis d’autant plus d’accord que la plupart de mes articles ici portent sur cette problématique tant il y a à en dire. Disons simplement que j’utilise la citation de C. G. Jung comme « introduction » au sujet sans heurter la susceptibilité de certains interlocuteurs. Maintenant, si l’on veut rentrer dans le vif des débats, je préfère citer un auteur peu connu, mais au combien pertinent : « les acteurs de la crise sont quasiment absents des visions du monde en crise ainsi que des analyses sociologiques de ce monde ». Or, « éviter la compréhension des rapports de pouvoir et de domination mène sur le plan scientifique à l’impossibilité de comprendre la société actuelle et ses potentiels de développement », car « exclure cette question des visions du monde rend les acteurs incapables de construire des projets en vue d’un avenir meilleur » (Jan Spurk, Docteur en philosophie, professeur des Universités de classe exceptionnelle, chercheur et enseignent chercheur au CERSES, article « Le consentement fatal : pouvoir et domination aujourd’hui » de février 2013.)

Et bien d’autres auteurs qui se sont intéressés à ce thème peu connu en fait, malgré l’abondance de documentation que l’on trouve sur les phénomènes de pouvoir (cf. « Le pouvoir entre paranoïa et perversion »).




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