philippe baron-abrioux 14 février 2018 10:25

@l’auteur ,

 Bonjour Rosemar ,

 il parait que le vocabulaire disponible et utilisé à l’heure actuelle par les élèves ne cesse de se restreindre en volume de mots et en compréhension parfois de mots simples, du vocabulaire courant .

 il faudra donc valoriser l’oral et ne pas en cantonner l’application qui en est faite à l’heure actuelle à des réponses à l’enseignant ou éventuellement la récitation d’un texte dont la compréhension n’est parfois pas acquise .

vous insistez sur la grammaire , l’orthographe , les conjugaisons de certains modes et temps .

 certes, ce sont autant de savoirs dont la connaissance et l’usage sont utiles , voire indispensables dans la vie de chacun de vos élèves , mais n’oublions pas que le premier moyen de communication et d’échange demeure l’oral ce qui implique un calme au moins relatif dans le lieu de prise de paroles : selon nombre de vos écrits antérieurs , vous faites état de bien autre chose en dénonçant le bruit et les chahuts .

 les enseignants auront donc en premier lieu à trouver les solutions pour instaurer les conditions favorables à la prise de parole , ce qui renvoie à remettre au goût du jour la discipline qui semble être un concept ancien , désuet , périmé , puisque la mode est à la libre expression qui a été des années durant présentée comme le nec plus ultra de la pédagogie .

 on en voit les limites si ce ne sont les désastres .

 bonne chance pour le retour à la valorisation de l’oral , de l’argumentation ,voire de la dialectique ou de la rhétorique dans ces conditions !

 bonne fin de journée !

 P.B.A.

 


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