Armelle Armelle 13 février 2018 11:30

@Alinéa, Bonjour,
Vous dites ;
"Cela fait longtemps que plane au dessus de la pensée de gauche révolutionnaire qu’il serait justice, juste, que le pouvoir soit au peuple. C’est, me semble-t-il, la définition de la démocratie. Donc ça vient de loin. Or, ça n’a jamais existé« 

Mais, ça ne peut exister !!! et c’est bien ce qui me semble »clocher« dans la réflexion de la gauche révolutionnaire.
L’état d’esprit de l’homme aujourd’hui n’est pas formaté pour cela. Le citoyen a besoin d’un cadre pour vivre (dans la généralité), d’ailleurs ce besoin est clairement ressenti ici par exemple, à travers les multiples discours qui prônent la nécessité d’un état, d’une autorité. L’homme n’est tjrs pas prêt à s’assumer, ni même faire preuve de responsabilité individuelle et approuve la nécessité de s’appuyer (voir se reposer) sur des règles et des lois qui finalement elles, excluent la nécessité de l’aspect moral qui lui me semble en revanche et pourtant, demeurer le seul baromètre viable pour une évolution durable, même s’il implique de »la casse« . Le pouvoir au peuple implique »pas de pouvoir du tout" en l’état actuel des choses tenant compte du profil humain. Et puis le pouvoir que construit notre modèle démocratique, représentatif, donc centralisé, est forcément proportionnel au niveau de servilité de ceux qui le subissent. Plus un peuple sera con, plus le pouvoir sera dur et j’ai bien peur que nous soyons sur une pente glissante !!!
En exemple, je pense que l’oeuvre d’Hitler n’est pas seulement due à son despotisme, mais à la conjugaison de celui-ci avec le niveau de soumission du peuple Allemand, dans une période vide de projets et économiquement dévastée
Et cela pose question quant aux stratégies potentielles que peut mettre en place un pouvoir centralisé pour régner. ...Ce qu’on voit, ou que l’on nous fait voir n’est peut être pas la réalité !!!
Enfin c’est ce qui fait sans doute notre différence, je ne crois pas au pouvoir au peuple mais au pouvoir individuel, dans une société où les individus se respectent et où la liberté serait le centre des priorités. L’homme sous contrainte n’est pas un homme, c’est une chiure !!!


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