Georges VALGEORGES Georges VALGEORGES 22 février 2018 22:20

Si j’ai bien compris, la cause principale de la dette de la SNCF c’est le coût des infrastructures. Comparons donc la route et le rail.

J’observe qu’aucun automobiliste ne paie directement l’infrastructure routière qu’il utilise. C’est l’Etat, les régions, les départements, c’est donc tous les contribuables qui financent la route. Admettons que ce soit différent pour les autoroutes (bien que ce soit discutable, vu comment ça a été construit et privatisé).

De l’autre côté, l’infrastructure ferroviaire est financée (au moins en partie) par le prix du billet. Là, c’est le voyageur qui participe directement au coût de l’infrastructure ferroviaire, alors qu’il paie déjà pour l’infrastructure routière en tant que contribuable (même si il n’a pas de voiture).

N’y aurait-il pas là un deux poids – deux mesures ?

Ne demande-t-on pas au rail de se battre à armes égales contre la route, mais le train a une main attachée dans le dos.

Allons plus loin, imaginons que la SNCF soit privatisée et que le système que je viens de décrire se poursuive. Est-ce que les nouveaux propriétaires privés du ferroviaire ne vont pas assigner l’Etat en justice pour concurrence déloyale ?

Donc, si nous voulons y voir clair dans cette affaire, il faut être équitable en termes de financement sur des bases rigoureuses, par exemple par km/personne transportée et par km/tonne transportée.

Je précise que j’utilise très peu le train et que je connais vaguement 2 ou 3 personnes qui travaillent à la SNCF.


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