Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 5 mars 2018 15:09

@Hervé Hum

Il y a capitalisme lorqu’une économie de marché est dominée par les tenants du capital, entrepreneurs, investisseurs, etc., lorsque c’est eux qui fixent le tempo, toujours à leur avantage.
 
Du temps des rois catholiques et jusqu’à la révolution, il n’y avait rien de tel. L’économie était encadrée par des principes destinés à protéger le bon peuple notamment par l’interdiction des intérêts usuriers avec des sanctions lourdes pour les contrevenants.
 
Ne vous en déplaise, nous étions alors aux antipodes du capitalisme. Sauf à étendre cette notion jusqu’à la vider de son sens, l’existence d’un impôt ne peut être un critère. Il existait déjà dans l’antiquité puisque tous les conquérants faisant payer l’impôt aux peuples soumis.
 
A ce compte là, dès qu’il y a eu domination d’hommes par d’autres hommes, nous étions dans le capitalisme. C’est tout à fait insensé.
 
Enfin, sachez qu’excuser veut dire prendre la cause et la mettre ailleurs, sur une chose externe à la personne. S’excuser, c’est donc déplacer sa responsabilité sur le compte d’un facteur extérieur, par exemple, un train en retard, une panne, etc.
 
En l’occurrence, pour ce que j’en sais et j’en comprends, je ne vois aucune excuse que vous pourriez invoquer.
 
Donc, si vous me permettez ce conseil, si vous voulez sincèrement réaliser une réparation, reconnaissez d’abord complètement votre (mé)fait (comme on reconnaît un enfant comme le sien) et, ensuite, demandez pardon.
C’est une des leçons majeures et peut-être la plus mal connue de la chrétienté : la capacité à assumer sincèrement ses fautes.
La repentance n’est jamais facile mais c’est une condition sine qua non de la rédemption et de la paix.
Je suis sûr que vous me comprenez.


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