Philippe VERGNES 7 mars 2018 09:32

@ arthes,


« Si je vous dis que je n ai jamais vécu cela dans ma famille pas plus que je ne jalouse ma fille, vous ne me croirez pas...Puisque vos lectures et peut-être votre propre histoire l’affirment. »

Quelle affirmation péremptoire et saugrenue... ça me rappelle quelqu’un(s) ça, tient !

Ça vient de vous cette remarque ? Ou bien est-ce celle de quelqu’un qui s’exprime à travers vous ?

Que savez-vous exactement de mes toutes mes lectures, de mes recherches, de ce que je crois ou ne crois pas, etc. ?

Manifestement pas grand chose pour ne pas dire rien et pourtant... VOUS JUGEZ !

« Lorsque je juge, je ne m’interroge ni sur moi-même, ni sur l’autre. Au contraire, je me sépare de mon être profond, et de l’être profond de l’autre en restant dans mon espace mental. Le jugement fige, congèle la réalité... » (Thomas d’Asembourg, Cessez d’être gentil soyez vrai : être avec les autres en restant soi-même)

En d’autres termes, juger autrui sans même s’enquérir sur ce qu’il pense vraiment, reviens à lui témoigner du mépris puisque cela consiste à le priver d’empathie. C’est même pire que ça. Cela consiste en une forme disqualification qui envoie un « double-bind » à son interlocuteur avec tous les effets néfastes que cela suppose et que j’ai maintes fois explicité dans plusieurs de mes articles.

Si j’en faisais l’expérience et que je me permettais de vous juger en retour ? Comment réagiriez-vous et que croyez-vous qu’il se produirait alors ?

Statistiquement, la probabilité pour que vous montiez sur vos grands chevaux approche les 100 %. C’est dire la stupidité et l’inutilité de la chose dans des échanges (sauf à vouloir « écraser » son « adversaire »). Je me répète donc sur ce point puisque malheureusement ces précisions ont disparu à la suite de la suppression du compte de l’auteur sous l’article duquel elles apparaissaient : je ne juge que ce que me juge. Juste manière de constater in situ s’il est bien vrai que ce sont toujours ceux qui sont les plus prompts à porter un jugement sur autrui qu sont les premiers à s’offusquer qu’on les juge. On n’a rien trouvé de mieux depuis les évangiles de Matthieu 7:1-5.

Autre question : d’où viendrait donc le masochisme selon vous ? Personnellement, je n’ai que des idées et des pistes de réflexions et certainement pas de certitudes, comme les idolâtres de certaines sectes, dont les voies ont été tracées par d’autres.

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