Philippe VERGNES 9 mars 2018 01:48

@ arthes,


« Bon, a ce point ou nous sommes rendus, je pense que les chevaux sont rentrés à l’écurie, dépités, tandis que les mouches commencent a souffrir au niveau du séant. smiley »

Mince alors... au moment de me coucher, vous venez de briser mon rêve. Dur retour à la réalité... ça marche jamais comme on l’espérait. smiley

Bon... même si j’apprécie de parler de choses sérieuses sans pour autant se prendre au sérieux, je réponds tout de même plus sérieusement à vos réflexions.

« J’ai réagis sur le plan général, lequel pouvait du coup me concerner sur tous les autres plans, y compris mon échange avec Melusine. »

Mais la question du jugement nous concerne tous, moi le premier. C’est bien la raison pour laquelle il convient d’en connaître et d’en comprendre l’impact (totalement inconscient) sur notre psyché. Du coup, en abordant le sujet avec vous, il m’est revenu en tête la vidéo qu’un ami avait fait sur ce problème (et d’autres aspects du fonctionnement de notre cerveau) : La conscience de soi expliquée par les neurosciences sociales. En venant de répondre à Self con troll, il me vient également en tête une autre citation d’Henri Laborit sur cette question du fonctionnement cérébral : « Tant que l’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette Planète, la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent, tant que l’on n’aura pas dit, que jusqu’ici cela a toujours été pour dominer l’Autre ; il y a peu de chance qu’il y ait quelque chose qui change ! » Henri Laborit, extrait du film d’Alain RENAIS Mon oncle d’Amérique (1980).« 

Sur le sacrifice, c’est effectivement complexe. Votre vue ressemblerait à une sorte de masochisme. Il faudrait rentrer dans le détail, mais il se fait tard et cela me conduirait à une trop longue réflexion... toujours en cours. Je pense qu’il serait nécessaire d’établir une sorte de typologie des différentes visions du sacrifice, ce que j’ai cherché sans parvenir encore à trouver. Si quelqu’un en connait une, je suis preneur.

 »Et si un PN rencontre une vraie maso ???« 

Ah ah... question ô combien intéressante !

Il y a une théorie de la victime complice masochiste du p.n. J’en ai démonté les arguments et les paralogismes il y a plus d’une dizaine d’années. il faudrait que je reprenne ça et que j’en fasse un article. Le p.n. ne peut pas rencontrer de vraie maso au sens ou on l’entend couramment pour la simple et bonne raison que le »vrai« masochiste du couple... ben, c’est lui. Mais c’est un »maso« qui s’ignore totalement au contraire des véritables masochistes sexuels qui se cherchent un sadique qu’il pourra »contrôler« par un »pacte« ou un »contrat« moral. (Pas si fou que ça le véritable maso). Dès lors, ce que le p.n. cherche à faire avec sa »proie« , c’est la »sadiser«  ! Et ça, ça ne peut qu’échouer, car son principal besoin (et non pas désir, attention à ne pas confondre), c’est de se trouver une »cible« empathique qui va lui procurer un maternage suffisant pour ré-hausser l’image défaillante qu’il a de lui-même en nourrissant ses besoins narcissiques... mais sans jamais les reconnaître. Or, »sadiser« un(e) empathe, c’est vouloir le beurre, l’argent du beurre, le fil à couper le beurre et la crémière avec, car un(e) empathe, même s’il/elle connait une phase d’imitation, finira vite par devenir »fou« s’il/elle agit contre sa »nature« . D’où le fait qu’il arrive que la victime finisse par se »flinguer" ou bien par prendre les jambes à son cou et s’enfuir.

Par contre, il peut arriver que deux p.n. forment un couple. Dès lors, ils ne s’en prennent pas l’un a l’autre, mais à leur entourage. Et là, je peux vous garantir que ça fait des dégâts terribles. J’ai quelques exemples en tête où tous les enfants du couple ainsi que leurs frères et sœurs, etc. avaient de graves problèmes psychiatriques (ils y faisaient des séjours réguliers)... tout l’entourage y passait... sauf le couple. Dingue !

Je pense que les couples de criminels tels que Bonnie and Clyde, etc. fonctionnent selon ce principe. Mais il faudrait étudier plus en profondeur les cas. Ce n’est que mon avis au regard de ce que j’ai déjà pu observer par ailleurs en d’autres circonstances.

Cependant, il existe plusieurs niveaux de lecture et de compréhension de cette problématique. Il faudrait développer, ce n’est pas si simple (c’est prévu... mais mes journées ne durent que 24 h ! LOL !)

Ps :
Vos remarques sur le pervertissement du sacrificiel sont à creuser. Je n’avais pas envisager les choses ainsi, mais à les lire, ça devient évident tant notre société parvient à pervertir tous ce qu’elle touche.

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