Yann Esteveny 17 mars 2018 22:33

Réponse à avatar PIPO,


Je réponds à vos trois questions.

Vous avez écrit : « La victime est forcement sensible (empathique) sinon elle ne serait pas touchée mais pourquoi y voir de l’orgueil ? »
J’ai écrit : « Les victimes de pervers narcissiques ont le sentiment d’être bon parce que sensible. Mais c’est un orgueil qui sert le Mal dont elles sont ensuite victimes ». Être sensible n’est pas une vertu, c’est l’état normal humain. Le problème vient lorsque sa sensibilité est confondu avec la bonté. Cela n’a rien à voir. Seul Dieu est bon.

Vous m’interrogez en tant que chrétien pour les deux questions suivantes :

Pourquoi ne pas voir Dieu (qui est amour) comme symbole de l’empathie, symbole de ces émotions qui nous gouvernent et nous guident vers le bien si rien n’a été fait pour les détruire ?
Parce que d’abord, je n’ai pas à construire ma religion. En langage moderne, je ne fabrique pas mon « Personal Jesus » chanté par le satanique Marilyn Manson. Ensuite parce qu’il faut entendre « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Matthieu 5,48.

Pourquoi ne pas voir Satan et sa suspicion comme le symbole de la perversion, de cette destruction, de ce meurtre d’âme ?
Parce que Satan est une réalité. Le meurtre d’âme est une réalité. Combattre avec des bons sentiments ce que l’on croit être un symbole mérite le mépris de Satan ou des pervers narcissiques.

Dans la vie, nous avons le choix. Certains ont connu des pervers et ont décidé de les combattre en développant leur sensibilité. Bilan : ils sont devenus des hypersensibles mais ne les gênent en rien.
Si vous voulez combattre sérieusement le Mal, je vous invite à commencer par lire L’Épitre aux Ephésiens 6,10 à 20. La route qui s’annonce ensuite n’est pas simple.

Respectueusement

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