Legestr glaz Ar zen 6 mars 2018 15:37

@Luniterre

Vous passez comme chat sur braise sur la « démolition » de la France durant la 2ème guerre mondiale. 
Nous n’avons visiblement pas les mêmes sources et nous ne faisons visiblement pas les mêmes mises en perspective !

Je vous pose la question : qui des Allemandes ou des Américains a le plus « dévasté » la France ? Qui a démoli la France pour la « reconstruire » ? Vous le savez ou pas ? Vous devriez lire l’ouvrage de Jacques Pauwels, le « mythe de la bonne guerre » pour comprendre pourquoi le plan Marshall était une très bonne affaire par les USA. 

Le Gouvernement provisoire de la République française (en abrégé GPRF) est le nom donné au régime politique et aux institutions correspondantes qui, succédant le 3 juin 1944 au Comité français de Libération nationale (CFLN), a dirigé pendant deux ans l’ensemble du territoire de la France métropolitaine et de son empire.

4 Personnalités se succèdent à sa tête : le Général de Gaulle de juin 1944 à Janvier 1946. Ensuite, le gouvernement est assez instable, Gouin (janvier-juin 1946), Bidault(juin-novembre 1946) et Blum(décembre 1946-janvier 1947) se succèdent rapidement.
Le GPRF tente alors de fermer la « parenthèse » de Vichy, ses trois projets phare sont l’épuration, le projet de Constitution et l’opposition à l’AMGOT, administration de la France par les Alliés.
Ce gouvernement déclare nulle toutes les décisions de Vichy dès son installation à Paris. C’est une façon de marquer le retour d’une République qui « n’a jamais cessé d’exister ». Ce gouvernement tente alors de donner un cadre légal à l’épuration et limite ses excès des premiers jours de la libération. Le GPRF organise le procès de Pétain. Selon le GPRF, l’épuration aurait touché 10 000 Français.
L’opposition à l’AMGOT est un succès, l’administration alliée n’aura jamais lieu. Dans chaque région libérée, de Gaulle et le GPRF envoient des représentants qui prennent le pouvoir et peu à peu désarment les milices qui font régner un climat de quasi guerre civile. L’ordre étant revenu, les alliés reconnaissent le GPRF le 23 Octobre 1944.
Dans les premières mesures du GPRF, on note la création de l’ENA, le droit de vote aux femmes, la création de la sécurité sociale et des allocations familiales.
Le GPRF n’est cependant qu’un gouvernement de transition. Il organise alors la rédaction d’une nouvelle constitution. Des élections législatives sont organisées pour créer une assemblée constituante. Le PC, la SFIO et le MRP recueillent les ¾ des voix, un référendum approuve à 96% la fin de la IIIè République, l’assemblée doit donc mettre en place une nouvelle constitution. 
Face au jeu des partis qui reprend son cours comme avant la guerre, de Gaulle démissionne. La constitution est d’abord rejetée par référendum le 5 mai 1946. Révisée, elle est finalement adoptée le 13 Octobre 1946. La promulgation de la IVè République marque la fin du GPRF.

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