microf 23 mars 2018 16:18

@joletaxi

Ce n´est pas á moi qu´il faut le dire, il faut le demander á Mr. Arfi. qui pourra bien vous répondre pourquoi il n´a pas parlé de Kennedy, des infirmières, du 11/9, de Ben Ali, et autres...
Pour ce qui est de Trump, Mr. Arfi n´en parle pas, mais un autre en parle Jean-Loup Izamberg.

Entretien avec Jean-Loup Izambert : La géopolitique de Trump

Rébellion : La France macroniste a t-elle encore un rôle dans le jeu international ?

J-L.I. : Emmanuel Macron est un partisan « des Etats-Unis d’Europe », soumis à la Commission « européenne » dont il applique les orientations et embrigadé dans l’OTAN dirigé par les Etats-Unis. Il ne peut donc tenir sur l’Europe qu’un discours trompeur et réducteur de phrases vides d’avenir pour éviter la réalité géographique, historique, politique, économique et culturelle de notre continent. Il s’est même dit prêt, en avril 2017, à bombarder la Syrie «  sans mandat de l’ONU »  ! Voilà qui en dit long sur son mépris pour l’Assemblée générale de l’ONU, le droit international et le respect de la volonté des peuples à disposer d’eux-mêmes. Après les crimes d’agression commis depuis Sarkozy contre la Libye puis contre la Syrie, la France de Macron est aujourd’hui en pleine illégalité internationale. Jean-Yves le Drian, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Philippe, continue de diriger la politiqué étrangère de la France en toute impunité alors qu’il est l’un des principaux responsables du trafic de matériel militaire et d’armes et de l’entraînement de groupes irréguliers et criminels contre la République arabe syrienne. Ces actions en font un complice du crime d’agression et des crimes de guerre dont l’ancien président Hollande est le principal instigateur français Ces violations flagrantes du droit international et du droit humanitaire, outre qu’elles ont prolongé et aggravé le conflit armé déclenché par Washington, Londres et Paris ont mis en danger la paix, la sécurité et la stabilité régionale. Vous avez pu lire les faits que je rapporte sur la complicité de l’Etat français avec des groupes criminels dans les deux tomes de 56. (14) Il n’y a donc rien à attendre de ce président et de ce gouvernement qui poursuivent la même politique atlantiste que celle des présidences et gouvernements passés depuis les années soixante-dix. Entre une politique intérieure soumise aux Grandes orientations de politique économique – les Gopé – décidées par les fonctionnaires de la Commission « européenne » et une politique étrangère alignée sur les desiderata de Washington, le seul rôle que la France puisse jouer est celui d’une cantinière qui attend les consignes de ses maîtres".


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