_bakounine 13 mars 2018 11:33

J’ai bien du mal à vous prendre au sérieux quand, dans un article précédent, vous nous expliquez que le corium qui risquait de rencontrer la nappe d’eau sous le réacteur de Tchernobyl risquait de faire une explosion de... 3 à 5 mégatonnes.

Cela relève d’une incompréhension profonde des phénomènes physiques en jeu lors de ces incidents, et participe à la fameuse « phobie du nucléaire », basée sur des croyances irrationnelles ou sur l’ignorance.
Vous pourriez diluer l’intégralité du corium issu de l’incident de Fukishima dans l’océan Pacifique sans que les taux de radioactivité ne soit dangereux pour la santé, tant les volumes sont immense. La peur des radiations fait plus de dégât que les radiations elle-même, généralement.
Ce n’est pas à dire que l’incident nucléaire n’a pas eut de conséquence sur la santé des habitants proche, que la réintroduction des population dans les zones encore irradiée n’est pas un scandale. Mais de là à dire que c’est une catastrophe mondiale... minute papillon.

Il y a bien assez de bonne raison d’être anti-nucléaire (energie non renouvelable, hors de prix, alternative renouvelable viable et risque d’accident certes très faible mais dramatique)

Je crains aussi que la nucléarophohie ne touche un peu tout les domaines de la science et de l’ingénierie. Soit, les réacteurs atomique civil, tel qu’ils sont conçu aujourd’hui, c’est moche, il faut en terminer avec. Mais quand j’entends des illuminés commencer à critiquer l’IRM, la radiographie médicale, le traitement par irradiation des aliments, les nombreux bénéfices des piles atomiques dans la recherche fondamentale. Et ce n’est pas oublier ceux qui peste sur la recherche fondamentale sur l’application possible de réacteur thermonucléaire civil, qui serait (si jamais viable), une source d’énergie formidable en tout point.

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