Philippe VERGNES 16 mars 2018 08:51

@ bonjour alinea,


« À ma connaissance, mais c’est à vérifier, les pervers narcissiques ne sont pas violents, sauf verbalement ! »

Plutôt vrai, mais on oublie bien souvent la dérive psychopathologique à laquelle ces individus sont exposés dès lors qu’ils perdent - ou sont sur le point de perdre - leur proie. A tel point qu’ils en perdent les pédales et peuvent « décompenser » en paranoïa... qui eux peuvent passer à l’acte.

C’est tout le problème d’une vision « catégorielle » de cette pathologie du lien qui n’est pas du tout - ou du moins pas essentiellement - celle du concepteur de cette théorie puisque pour ce dernier (Racamier, 1978), le plus important dans la perversion narcissique, c’est le mouvement qui l’anime et dont elle se nourrit. Je ne cesse de le répéter sans que jamais ce point ne soit relevé... ou correctement compris... ou je ne sais... Il est à croire que l’on a du mal à se représenter les choses sous forme de mouvement (processus, dynamique ou autre). C’est pourtant en ces termes que Racamier décrit la perversion narcissique. Quant à ceux qui exploitent ce « filon » comme un marronnier dans les magazines de presse mainstream et autres ouvrages, ce ne sont que des « romans de foire », pour reprendre l’expression dont on m’a un jour fait part.

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